La confiance en soi est au cœur de bien des préoccupations actuelles
La confiance en soi est au cœur des choix de vie, des réalisations professionnelles, de la performance sportive. Il y a d’un côté, la conviction que l’on peut (doit) faire quelque chose, et de l’autre une petite voix qui empêche de passer à l’action aussi bien que l’on en est capable (je suis trop ceci, je ne suis pas assez cela…).
La confiance en soi et la (les) peur(s) sont étroitement liées.
Les peurs de l’échec, de l’inconnu, du regard des autres, de jugement d’autrui, de ne pas être important, de ne pas être aimé… empêchent les capacités de se mettre au service de l’action. Les personnes en manque de confiance eux elles osent moins, procrastinent, font de moins bon choix, brident leurs projets, visent moins loin moins haut, voient le verre à moitié vide, dépensent beaucoup plus d’énergie que nécessaire…
L’enjeu de développer sa propre confiance en soi est de vivre plus librement. Libéré du poids de ses peurs, de ses croyances.
Oser simplement mettre ses propres ressources au service de ses ambitions.
La confiance en soi est cette sensation où l’on se sent capable de réaliser une tâche, d’atteindre un objectif, d’assumer un rôle… elle est liée à une action. (L’estime de soi est davantage liée à l’appréciation générale que l’on a de soi)
Des techniques pratiques permettent d’avancer progressivement et de prendre de plus en plus confiance en soi :
Le Carré Magique,
issu de la PNL, va nous faire voyager entre le passé, le présent et le futur, au travers du regard d’un ami, d’un ange gardien et de soi-même. Ces trois personnes vont apporter, grâce à de la visualisation, leurs contributions bienveillantes à la réalisation d’un objectif.
L’activation de croyances aidantes (et par conséquence : la désactivation des croyances limitantes).
« C’est trop difficile, je n’y arriverai jamais. », « Je ne suis pas assez doué pour y arriver. » « Tu n’y arriveras pas comme ça » « Ca n’a jamais fonctionné ainsi » « C’est pas fait pour toi »…
Ces phrases sont souvent issues des apprentissages et des interprétations que nous avons eus depuis notre enfance. Aussi bienveillants qu’ils aient voulus être, nos parents, professeurs, éducateurs, entourages ont semés dans nos cerveaux les graines de leurs visions du monde. Et notre cerveau, comme ces personnes représentaient à ce moment-là des figures d’exemplarité, a pris ces mots pour des paroles d’évangile et les a transformé en réalités pour lui.
Le travail sur cette petite voix revêt un enjeu fondamental dans la connaissance de soi qui permet de fait de développer considérablement la confiance en soi, car ces phrases ne sont pas les nôtres ! Alors, choisissons-les ! Il est utile dans un premier temps de prendre conscience de ces croyances, d’analyser d’où elles proviennent (héritage ou construction personnelle), de les relativiser au besoin et enfin de choisir des croyances aidantes qui nous accompagnent positivement pour avenir meilleur.
L’ancrage
L’ancrage est une technique très utilisée dans le monde sportif également. Il conditionne le cerveau à associer un geste simplement reproductible à une sensation à l’instar de la confiance en soi. En prenant comme référence une (des) expérience(s) passée(s) réussie(s) de cette sensation, puis en accentuant les sous modalités puis en les y associant à une « ancre », il est ainsi possible, avec de la répétition, de l’entrainement, de faire remonter au cerveau cette sensation très rapidement et efficacement, au moment de passer à l’action.
Nous pouvons ancrer plusieurs paramètres simultanément, qu’ils soient visuels, auditifs, kinesthésiques. En les associant, comme dans la technique du cercle d’excellence, cela accentue davantage (x3) la projection dans la réussite.
Le bon choix d’objectif
Envisager cet objectif de façon optimiste et souriant, le visualiser comme s’il était déjà réalisé est un excellent début pour passer à l’action de façon libérée. Cela sous-entend quelques attentions :
- Se fixer un objectif réalisable, réaliste (pour autant suffisamment ambitieux pour être motivant).
- Le décomposer en plusieurs étapes, inscrites dans le temps, permettant régulièrement d’avancer en se disant, « ça c’est fait !».
- Imaginer la réussite de cet objectif en termes de performance et non de résultat.
- Visualiser cet objectif clairement. Si on est capable de se faire une image précise de soi ayant atteint l’objectif, on est sur la bonne voie.
- Imaginer une récompense une fois l’objectif réalisé.
- S’autoriser à réviser l’objectif, à la hausse ou à la baisse, si les contextes extérieurs évoluent significativement.