Voici 6 choses que les moines zen peuvent nous apprendre pour trouver le calme, la concentration et la présence :

1. Apprivoisez le bavardage mental

Les pensées actives et incontrôlées sont comme des singes espiègles, se balançant sans cesse de branche en branche. Le moine bouddhiste Thich Nhat Hanh dit que nos pensées passent d’une idée à une autre, souvent sans direction ni objectif clair. Le bavardage mental constant est la source de nos vies distrayantes, stressantes et chaotiques, ce qui rend la concentration difficile . Ces pensées peuvent être des inquiétudes, des projets, des jugements ou simplement des idées distrayantes.

Pour atteindre la concentration du moine, nous devons calmer notre esprit. Pour apprivoiser leur esprit et développer leur attention, les moines observent leurs pensées sans les juger et les laissent passer. Pour éviter le « balancement », ils se concentrent sur une ancre, comme la respiration, pour ramener doucement leur attention lorsqu’elle s’égare. L’entraînement répété renforce leur capacité à observer les pensées sans se laisser emporter, conduisant finalement à un esprit plus calme et plus concentré.

Les moines mettent l’accent sur la vie dans le moment présent, sans s’attarder sur le passé ni s’inquiéter de l’avenir. Comme le disait Shunryu Suzuki, un maître zen japonais : « Traitez chaque instant comme le dernier. Ce n’est pas une préparation à autre chose. Il observa que la seule chose vraiment essentielle était ce moment. Simple, non ? Mais combien de fois expérimentons-nous réellement la richesse du présent ? Nous nous précipitons à travers des expériences, jamais véritablement présentes. Les moines nous apprennent à savourer le moment présent. Posez votre téléphone, écoutez attentivement, appréciez le goût de vos aliments et sentez le soleil sur votre peau. Ancrez-vous dans le présent pour cultiver un sentiment de paix et de présence qui vous ancre, même lorsque tout autour de vous crie au chaos.

2. Abandonnez l’attachement aux choses

« Lâcher prise nous donne la liberté, et la liberté est la seule condition du bonheur. Si, dans notre cœur, nous nous accrochons encore à quelque chose – à la colère, à l’anxiété ou aux possessions – nous ne pouvons pas être libres. “

L’attachement est une source importante de notre stress. Nous nous accrochons aux désirs, aux possessions et même aux résultats. L’attachement engendre l’anxiété et la déception. Les moines nous enseignent le pouvoir de l’acceptation. Pas de manière passive et résignée, mais avec une acceptation active de ce qui est. Le Bouddha a dit : « Le secret du bonheur réside dans la libération de l’esprit des liens du monde. » Cela ne signifie pas devenir un observateur passif de la vie. Poursuivez vos objectifs, mais ne vous attardez pas sur le résultat. Profitez de vos biens, mais ne les laissez pas vous posséder. Lâcher prise est la façon dont vous vous libérez des fardeaux inutiles et cultivez la paix intérieure.

3. Soyez ici maintenant

« Soyez là où vous êtes ; sinon tu vas rater ta vie.  — Bouddha

Vous n’avez pas besoin de vous retirer dans un monastère pour bénéficier d’habitudes qui changent votre vie. Commencez par être présent et conscient où que vous soyez. Quoi que vous fassiez, soyez là avec vous-même : esprit, corps et âme. Comme le dit le moine bouddhiste zen vietnamien Thich Nhat Hanh :

« La vie n’est disponible que dans le moment présent ».

Alors, respirez, soyez présent et trouvez votre richesse intérieure – vous avez les outils en vous.

4. Trouvez de la gratitude dans les choses simples

« La gratitude est la mère de toutes les qualités. »-Jay Shetty

Les moines vivent souvent avec très peu. Mais ce qui leur manque en biens matériels, ils le compensent par leur richesse intérieure. Ils nous apprennent à apprécier les choses simples : la chaleur du soleil, le goût de l’eau propre, les rires des êtres chers. Les moines abandonnent le besoin de « trucs » pour créer un espace de réflexion plus profonde, de croissance spirituelle et de compassion envers les autres. La vraie richesse est la richesse de notre expérience intérieure et la profondeur de notre connexion avec nous-mêmes et notre monde immédiat.

Commencez par une pratique de la gratitude. Chaque jour, énumérez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant, aussi petites soient-elles. Se concentrer sur ce que vous avez plutôt que sur ce qui vous manque est un outil puissant pour cultiver le contentement.

5. Acceptez ce qui est

« La résistance à une situation désagréable est la racine de la souffrance. » -Ram Dass

Libérez le besoin d’avoir un contrôle total. L’acceptation change la vie. Les moines comprennent que la souffrance et les obstacles sont inévitables. Mais ils nous enseignent aussi que la souffrance ne mène pas nécessairement au désespoir. L’acceptation ne signifie pas la résignation. Cela signifie reconnaître ce qui est et choisir la manière dont vous y réagissez. Vous ne pouvez pas contrôler les événements de votre vie, mais vous pouvez contrôler votre réaction face à eux.

« Le bonheur ne consiste pas à avoir ce que l’on veut, mais à vouloir ce que l’on a. »

Les expériences, particulièrement les plus amères, passeront. Ne vous y accrochez pas ; elles passeront comme des nuages. Imaginez votre esprit comme un ciel vaste et ouvert. Les pensées dérivent comme des nuages, certaines sombres et d’autres claires.  Avec de la pratique, vous constaterez que le bavardage s’apaise, remplacé par un profond puits de calme.

Les moines nous enseignent que la souffrance n’est pas causée par les événements eux-mêmes mais par notre attachement à la façon dont les choses « devraient » être. Vous n’êtes pas responsable de la météo, mais vous êtes responsable de la façon dont vous vous habillez. Nous ne pouvons pas contrôler le monde, mais nous pouvons contrôler nos réactions. Abandonnez le drame de la vie – votre paix intérieure en dépend.